Sonoïd

• 2015
• Installation interactive / Robot musicien
• Structure métallique, captation infrarouge, C.A.O, servomoteurs, microphones piézoélectriques

Sonoïd est un robot musicien contrôlé par les mouvements du corps humain.

Il peut être exposé et mis à disposition du public ou sous l’emprise du danseur Alban de la Blanchardière pour des expérimentations accompagnées d’autres machines.

Le dispositif transcende notre rapport à la machine en sublimant de manière poétique et musicale la relation que chacun d’entre nous entretien avec elle quotidiennement, en restructurant l’interaction du «spectacteur» avec un robot qui semble prendre vie.
La machine devient extension du corps humain. Elle imite les mouvements de l’autre tel un pantin, ce qui est l’une de ses fonctions outils ou méta-outil pour désigner ce qui est prétexte au geste et qui s’étend à un contexte relationnel. La machine est esclave de l’homme mais elle se manifeste en musique. Elle devient simultanément le moyen d’expression du corps et du robot. Les baguettes sont les bras, les percussions sont les cordes vocales. Un dialogue s’instaure. Un mouvement entraîne un autre mouvement. Celui-ci produit un son qui entraîne alors un autre mouvement etc… On retrouve cette interaction avec n’importe quel instrument de musique à ceci près que ceux-ci ne cherchent pas à prendre vie.

La conception de Sonoïd relève de la lutherie électronique. Ses matériaux, ses formes, ses procédés de production acoustique et électronique s’inspirent de différents instruments ou types d’instruments anciens ou récents. Sa complexité musicale évolue avec le temps, en fonction des techniques que j’apprends et de me recherches sur l’acoustique.