Let me die raconte la fin tragique d’une intelligence artificielle qui, pris d’une profonde mélancolie, décide de se donner la mort. Au cours de ce processus d’autodestruction, un marteau devient l’extension physique créée et contrôlée par l’ordinateur, sorte de bras articulé par lequel il tente de parvenir à ses fins. Mais cet ordinateur est-il vraiment intelligent ? Car s’il est parvenu à créer un mécanisme externe à lui, celui-ci n’aurait-il pas pu être plus efficace ? D’un point de vue plus rationnel, Let me die est en fait un virus administré à l’ordinateur par le créateur de l’oeuvre, mais ce virus a de particulier qu’il s’attaque aux composants matériels de la machine et non à l’architecture logicielle. Un geste sadique donc et non suicidaire.